https://jdr-et-roliste.fr
.st0{fill:#FFFFFF;}

Défi 2/12 – Channel Fear 

By  Romain "Hacknar"

Les parties du défi s'enchainent plus vite que la rédaction des articles. À l'heure où tu lis ces lignes, qui concernent la partie n°2, je vais bientôt participer à la 5e ! Il faut vraiment que je rattrape mon retard, alors ne perdons pas de temps ! 🙂

Dans cette partie n°2 du défi "Une Année avec des Rôlistes", je fus le Meneur de jeu d'une table IRL. En fait, dans mon ancien travail, je me suis lié d'amitié avec deux collègues et nous continuions à nous voir en dehors du boulot, notamment pour faire les escapes game d'horreur du Manoir Hermann, en périphérie de Nantes. D'ailleurs, si tu es rôliste, je te conseille leurs escapes game avec des acteurs et une vraie ambiance de malade digne de film d'horreur ! De manière générale, je te conseille de jouer à des escapes game où des acteurs sont présents, car l'immersion, l'ambiance et l'histoire sont souvent d'un bien meilleur niveau et cela devient presque un mixte entre du JDR et une Murder Party (on jouait les victimes d'un film d'horreur ^^).

Bref, je divague. Un de mes compagnons d'aventure n'a jamais fait de jeu de rôle, mais il est un très gros fan de cinéma. Cela n'a pas été très compliqué de lui donner envie d'essayer le JDR *insérer un rire diabolique de MJ ici*. Quant au second compagnon d'horreur, il connaissait le JDR car il a joué à Cthulhu et D&D durant ces études.

Lorsque j'ai monté la table, je trouvais que 2 joueurs dont un novice dans le JDR, c'était un peu limite ! J'ai donc utilisé mon joker "Appel à un Ami" et un rôlistique que je connais très bien qui avait participé aux derniers escapes game, est venu compléter la table.

Tout ce petit beau monde souhaita continuer sur la dynamique de notre groupe d'escape game, c’est-à-dire une enquête d'horreur surnaturelle. C'est avec un immense plaisir que j'ai ressorti Channel Fear du placard. 🙂

Préparation de la table de Channel Fear

Préparation de la table de Channel Fear

Pourquoi Channel Fear ?

De mon point de vue, le jeu Channel Fear est idéal pour des Ones shot, surtout quand il y a des novices dans le jeu de rôle à la table. Voilà pourquoi :

  • Une description d'univers ultra simple : monde d'aujourd'hui, reporter d'émission TV sur le surnaturel, le surnaturel existe et les PJ risques leurs vies pour montrer au monde entier le danger. J'ai dû faire 15 minutes de speech avec une musique pour poser l'ambiance.
  • Des règles et une création de personnages très simple également : avec ce groupe 3 PJ, cela a pris 1h30, la commande des pizzas incluse avec l'explication des règles et la création de perso ^^
  • Les scénarios sont vraiment clés en main : quelques scènes, PNJs déjà décrits, quelques noms à utiliser en cas de besoin, un fil directeur bien construit et des histoires innovantes.

C'est simple, Channel Fear à tout le matériel pour jouer rapidement et dans le temps imparti à un One shot. Personnellement j'adore 🙂

Bon j'avoue, je ne suis spécialement objectif sur ce JDR, car c'est Channel Fear qui a réussi à me débloquer pour Mener des parties d'horreur, avant je n'y arrivais pas. J'en ai parlé sur mes réseaux sociaux (Post Twitter ou Facebook).

Si toi aussi tu as envie d'être MJ sur de l'horreur contemporain, mais que tu ne te sens pas capable de mener du CthulhuKultWithinSombre ou encore Crimes et bien d'autres, alors peut-être que Channel Fear est la réponse à ton problème, comme elle l'a été pour moi. 🙂

Couverture de l'intégral de Channel Fear

Couverture de l'intégral de Channel Fear

Après Channel Fear, j'ai pu faire du Kult (1ere édition) sans problème et ensuite intégrer de l'horreur dans tout genre d'univers.

Channel Fear - Episode 1 "Southern Gothic"

Rejouer un scénario avec une autre table

La première chose dont j'ai envie de parler par rapport à cette partie, c'est le fait de Mener à nouveau un scénario déjà joué dans le passé. Je dois bien avouer que c'est la première fois que ça m'arrive durant toutes ces années rôlistiques ! En effet, voyageant d'univers en univers, ou de thème en thème dans les scénarios, et en jouant principalement avec le même groupe depuis des années, et ben l'occasion de rejouer un scénario ne s'était jamais présentée.

Au final, c'était surprenant et grisant, car j'ai pu expérimenter l'unicité d'une histoire avec un groupe. Dans le jeu de rôle, on peut entendre régulièrement que chaque histoire est unique, car elle dépend du groupe de joueur, MJ et PJ. Toutefois, avoir connaissance et comprendre ce concept est complètement différent de vivre l'expérience en réel.

Le scénario s'est réellement passé complètement différemment : les PJ de ce groupe n'ayant pas fait les mêmes choix et le même cheminement dans l'enquête par rapport à mon 1er groupe, le résultat final a été lui aussi réellement différent. À tel point que mon 1er groupe avait découvert la vérité de l'histoire sans stopper le monstre, mais sans victime collatérale humaine, alors que ce second groupe a vaincu le monstre durant un carnage meurtrier.

Deux histoires uniques avec un seul scénario. Après avoir tenté cette expérience, je recommande fortement d'essayer aux MJ qui n'ont jamais tenté cette approche, car elle est pleine d'enseignement. 🙂

Gestion du One shot

L'avantage d'avoir déjà joué le scénario, c'est qu'il était déjà préparé ! Il ne m'a pas fallu trop longtemps pour l'appréhender de nouveau et reprendre la main sur les quelques scènes et ambiances musicales.

En plus de la création de personnages, j'avais prévu une partie de 3 à 4 heures maxi. En gros, un démarrage à 21h et une fin vers 00h / 00h30. Même si je m'étais assuré que mes joueurs n'avaient pas d'impératif d'horaire, pour être certain de terminer le scénario, j'ai quand même dépassé d'une heure le timing, pour finir à 1h30. En l'occurrence, cela n'a pas été gênant, car il y a eu beaucoup de roleplay durant l'enquête.

Cependant, même si le rythme était bon durant les 3 quarts de la partie, la fatigue dans la dernière heure fut plus présente autour de la table, moi y compris. Cela donna un coup de mou et des bâillements malgré l'envie d'aborder le dénouement… Aaaahhh c'est dur de vieillir ^^ Mais bon, j'ai réussi à redynamiser le groupe pour l'affrontement final qui fut mémorable (voir fin d'article).

Reboost le rythme de la partie

Petite déception également du côté musique d'ambiance, où j'ai eu quelques grains de sable qui se sont coincés dans l'enchainement de mes morceaux. Je pense que c'est dû au fait que je n'avais pas Mener une partie de JDR avec de la musique depuis longtemps, au minimum 6 mois voire plus, étant donné que ma dernière partie en tant qu'MJ était sans son au Colloque Bob le Rôliste. Heureusement, ces grains de sable furent compensés par des retours très positifs sur l'ambiance posée par la musique : les joueurs étaient ravis, surtout notre novice qui adorait le choix des morceaux par rapport aux scènes.

Le plus important : du beau roleplay !

La cohésion d'équipe et la coopération dans le groupe furent faciles à mettre en place autour de la table, étant donné que tous, nous avions dû nous serrer les coudes pour sortir des escapes game d'horreur ! 🙂 Comme d'habitude, le fait de se connaitre aide également beaucoup. On dit souvent que l'élément principal pour une bonne partie de JDR, c'est l'entente entre les membres de la table.

Le roleplay a été très présent de la part des joueurs, je n'ai eu qu'à donner un peu la réplique au début du scénario pour que les joueurs s'immergent rapidement dans leurs personnages. Chaque joueur a apporté sa touche à la table, jusqu'à créer un gimmick RP rigolo à base de carte de visite quand le groupe discutait avec des PNJs importants. Accompagné par des joueurs expérimentés, notre PJ novice était bien encadré : hormis une ou deux erreurs de metagame qui sont normales, c'était plutôt l'enthousiasme débordant de ce nouveau joueur qu'il fallait contrôler haha ! Les questions fusaient vite, tellement il était happé par l'enquête, mais cela apporta de l'énergie et une dynamique positive à la table !

La partie s'est conclue avec un final en apothéose :  armé d'une "Excalibur Home made" construite avec des ustensiles de cuisine enflammés via des torchons et sous le regard de la caméra d'Elizabeth Rollings, la technicienne de l'équipe, le démonologue Sir Arthur Flemmington a affaibli mortellement la créature antique sensible à la chaleur, tandis que notre ancien flic Jake protégeait les civils du Diner's avec des tables et des chaises. Un final magique qui conclut parfaitement cet article 🙂

Une belle et mémorable partie de jeu de rôle, qui a permis d'initier un nouveau joueur et de débuter une table qui va sans doute continuer dans les mois à venir. Quoi de mieux pour un samedi soir ?!

PS : un petit lien legrog Channel Fear pour les curieux

Si tu aimes l'article, tu es libre de le partager sur tes réseaux sociaux :)

Romain "Hacknar"


Rôliste depuis 2006, j'aime le jeu de rôle pour ces histoires, les expériences que l'on peut vivre et les interactions avec les joueurs. J'ai joué et maitrisé beaucoup de JDR différents, avec des amis, des inconnus et en convention. Cela m'a permis de relever des défis et d'acquérir des Points d'XP et de m'améliorer en tant que rôliste et en tant que personne. :)

Your Signature

  • Trop cool ! Je n’ai pas encore essayé de JDR ambiance horreur/thriller, ça doit être très sympa avec un MJ qui sait poser l’ambiance =) Sinon l’escape game dont tu parles à Nantes à l’air cool ! Si j’y passe je tâcherai de m’en souvenir.

    • Oui, l’ambiance Horreur/Thriller est vraiment sympa à jouer.
      Pour l’escape game d’horreur à Nantes, le nouveau lieu est dans un ancien hôpital psychiatrique, de quoi avoir une ambiance de malade directe 😀

  • {"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}
    >